Un an s’est écoulé depuis le début de la pandémie qui ravage le monde entier. Treize mois sans rencontrer les enfants, sans visiter les familles, sans continuer à tisser au quotidien ce lien qui nous unit depuis bientôt 18 années.

Cela fait un an, qu’avec Thoai nous maintenons la présence de Pousse-Pousse à TAN THOI par internet interposé. Bien sûr il n’y a pas le bruit du vent dans les cocotiers, bien sûr il n’y a pas l’odeur de la pluie pendant la mousson, bien sûr il n’y a pas les enfants… mais nous sommes là avec eux.

Avec madame Thi, monsieur Hanh l’enseignant et puis monsieur Trieu et Saphia pour la cantine solidaire et avec Phong. Nous avons au fils des années tricoté jour après jour un réseau d’entraide et d’amitié qui nous permet de travailler en toute transparence et dans une belle complicité, toujours au service des enfants.

Ainsi, nos relais sur place nous alertent régulièrement sur les conditions  très difficile d’enfants qui ont besoin d’être parrainés.

Nous recevons des photos de l’enfant dans sa famille, dans sa maison et un résumé de sa situation. Aussitôt, je poste un article sur Facebook afin de relayer ces demandes. Certes, il est frustrant de n’avoir pas moi-même pu évaluer les difficultés, de n’avoir pu échanger avec l’enfant, mais depuis toutes ces années au cours desquelles nous avons travaillé ensemble, je fais une confiance totale aux personnes relais sur place.

Et je peux dire que cette confiance est partagée avec les parrains marraines qui sensibilisent leurs proches à l’action de Pousse-Pousse et permettent ainsi à d’autres enfants de pouvoir accéder à un avenir meilleur.

Ainsi depuis un an, ce sont 43 nouveaux enfants qui ont eu la chance de rencontrer sur leur chemin un parrain, ou une marraine grâce à ce réel esprit de solidarité qui caractérise Pousse-Pousse.

Un vrai réseau de solidarité

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